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Jose Dominique LOKO par Germaine BONI, Fraternité Matin
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Jose Dominique LOKO par Germaine BONI, Fraternité Matin

« Des milliers de cadres ivoiriens et de la sous-région lui doivent leur réussite. On peut, sans exagérer, le surnommer ‘’le faiseur de cadres’’. Lui, c’est José Dominique LOKO, Béninois d’origine. Grand bâtisseur et serviteur de l'État ivoirien, il reste et demeure le père fondateur de l'enseignement privé en Côte d'Ivoire où il s’est installé dans les années 1940. Il s’est très tôt investi dans les secteurs de l’éducation et de l’enseignement technique ainsi que la formation professionnelle.

Voyant un vide dans ce domaine, il créa le « Cours Privé Para-Scolaire de Dactylographie en 1948, à Abidjan-Treichville (Autorisation officielle n° 4772 AP/D - Arrêté Général N° 3179 du 12 Juillet 1948 du Gouvernement Général de l’AOF). Le collège Treich-Laplène de Treichville, créé en 1984, est né des cendres de cet établissement (Cours para-scolaire de Treichville), première pierre d’un rêve devenu réalité. Le rêve de former une main d’œuvre qualifiée, des ressources humaines de qualité, ou encore l’élite pour une Côte d’Ivoire en plein combat pour l’indépendance. C’est ainsi qu’à partir de 1955, il décida d’ouvrir des annexes du cours para-scolaire à Dimbokro et à Bouaké (1958).

En 1960, les Cours Para-scolaire (d’Abidjan et de Dimbokro) changent de dénomination pour devenir Cours de Formation Professionnelle Commerciale, communément désignés sous le vocable de ‘’COURS LOKO’’. Et depuis les écoles et centres de formation technique et professionnelle se sont multipliés à Abidjan avec, chaque fois, de nouvelles filières. C’est le cas par exemple de l’ouverture, en 1965, de l’école de Koumassi, en 1970, suivi de son extension avec quinze salles et des bureaux administratifs, en 1981.
Quatre ans, plus tard, soit en 1985, cette école devient Collège d’Enseignement Secondaire Général et Technique (CESGT), d’une autre école à Marcory-Résidentiel, Rue de la Paix (24 salles plus des bureaux administratifs) puis l’extension de Marcory-rue des Bahias avec 26 salles et des bureaux administratifs. Le développement de l’écurie LOKO s’est poursuivi avec la construction de l’école de Yopougon dénommée William-Ponty avec 70 salles et des bureaux administratifs.

En 1992, José Dominique LOKO et son équipe ouvrent le cycle supérieur avec les filières du brevet de technicien supérieur (BTS), après les niveaux CAP, BEP, BP et les baccalauréats techniques. Là, de nombreuses écoles et instituts supérieurs vont être créés dans des communes de Koumassi, Plateau, Yopougon, Marcory, etc., en fonction des spécialités ou des filières. Le tout est chapeauté depuis 2007-2008 par l’Université Tertiaire et TechnologiqueLoko (UTT-LOKO).

Dans sa marche vers la délivrance du doctorat, l’UTT-LOKO a signé le 9 mai 2014, en même temps, trois partenariats avec les universités publiques les plus anciennes de Côte d’Ivoire, Cocody, Abobo-Adjamé et Bouaké. Soucieux de l’insertion de ses apprenants dans la vie active, M. LOKO a suscité la création de cabinets de formation, de recyclage, de reconversion et de placement (CAFORPLA).

Fort de cette riche expérience au service du développement du système éducatif et de l’enseignement supérieur technique, Dominique LOKO, reconnu pour sa rigueur et son professionnalisme, a été nommé en 2008 par l’'Etat ivoirien consul honoraire de la Côte d'Ivoire au Bénin ».

Source /GERMAINE BONI, Fraternité Matin.

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